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13 m2
13 m2

Drame, polar, France, 2007, 84 min)

Réalisateur : Barthélemy Grossmann

Scénario : Négar Djavadi

Production : Murielle Thierin, Barthélemy Grossmann

Décors : Matthieu Genin

Costumes : Claire Schwartz, Paméla Brejou

Montage : Gwenaël Giard Barberin

Maquillage : Pascalyne Lopez

Mixeur : Frédéric Bielle

Musique : Sébastien Galiana

Société de production : Rezo Films

Avec...Barthélémy Grossman (José), Lucien Jean-Baptiste (Farouk), Youssef Hajdi (Réza), Bérénice Bejo (Sophie), Thierry Lhermitte (le solitaire)

 

Synopsis :  

Après le braquage d'un fourgon blindé, José, Farouk et Réza se réfugient dans une planque de 13m². Enfermés avec l'argent, la conscience salie, les liens et les caractères des trois amis se révèlent au fil des mensonges et conflits...

 

Dans la presse et au fil des blogs...

Trois copains se planquent dans 13 mètres carrés à Bagnolet après un braquage qui a mal tourné. Bourré de clichés, ce premier film souffre d'un scénario minimaliste et de personnages stéréotypés, malgré une mise en scène parfois inventive.


 

Rechignant au dernier moment à passer la frontière suisse avec une voiture destinée à des dealers, le jeune José est tabassé par son commanditaire, caïd de la drogue. Sans le sou, ensorcelé par la société de consommation, il braque un fourgon blindé avec deux complices.

Un homme meurt pendant le hold-up : un convoyeur, frère de la petite amie de José. Dans une planque de 13 m2 à Montreuil, avec un magot dont ils ne peuvent tirer aucun profit, les trois hors-la-loi se retrouvent sans avenir, sans idéaux, enterrés vivants.

Il y a quelque chose de hustonien dans le scénario de Barthélémy Grossmann, créateur habité par une énergie payante et qui assume tout dans son film 13 m2 : réalisation, script, interprétation.

Dénonciation de la culture de l'argent plus qu'énième film sur le malaise de la banlieue, 13 m2 est un film moral et politique maquillé en thriller. La cinéphilie de l'auteur, ses trouvailles de mise en scène (cette ruelle filmée à l'accéléré, l'absence du casse à l'image, figuré par des sons) le désignent comme un artiste complet, à ne pas perdre de vue.

(Jean-Luc Douin, Le Monde)

 

Petit film tourné à Bagnolet en 2007. On retrouve un quartier un peu sinistre qui abritait alors la SERAP (centrale d'achat pour les salariés) tout contre le périphérique. Quelques bonnes idées (comme le braquage du fourgon blindé hors champ, pendant que la caméra progresse dans un long couloir de squat tagué, l'authenticité des cafés de la banlieue Paris-Est où les personnages passent prnedre un café au comptoir, ou s'attablent autour d'un couscous. Par contre le scénario est un peu faible et les acteurs rament pour le tenir à flot...

Vu en juin 2018 (Netflix) (Marianne)