Tout pour ma fille
Téléfilm dramatique (Allemange, 2016, 89 min)
Réalisation : Hans Steinbichler
Scénario : Christian Lex, Angelika Schwarzhuber, adapté librement d'un livre d'Angelika Nachtmann (Nicht gehört - Fast zerstört, publié en 2016 en Allemagne)
Musique : Sebastian Pille
Image : Christian Rein
Son : Eckhard W. Kuchenbecker, Marek Vizner
Montage : Christian Lonk
Avec... Rosalie Thomass (Hanni Schwaiger), Romy Butz (Magdalena Schwaiger), Florian Karlheim (Sepp Schwaiger), Gisela Schneeberger (Erni Schwaiger), Karolina Horster (Barbara jeune), Gundi Ellert (Barbara plus agée), André Jung (le premier juge), Johannes Herrschmann (le deuxième juge), Jenny Ringsgwandl (Hanni enfant), Norman Hacker (Dr. Bergmann)
Production : Lailaps Pictures, ZDF, ARTE
Producteur : Nils Dünker
Chargés de programme : Daniel Blum, Olaf Grunert
Diffusion : ZDF
Synopsis :
Une jeune agricultrice mène un combat acharné pour faire reconnaître la maladie de sa fillette et tenter de la sauver. Un drame poignant, inspiré de faits réels, interprété par Rosalie Thomass ("Fukushima mon amour").
Agricultrice, Hanni Schwaiger vit dans une ferme bavaroise avec son mari Sepp, sa belle-mère et ses trois enfants. La santé de Magdalena, sa fille de 9 ans, l'inquiète, mais la jeune femme consulte en vain une série de médecins, dont aucun ne décèle la moindre pathologie. Se refusant à accepter leurs verdicts rassurants, elle obtient, avec les plus grandes difficultés, que l'enfant subisse des examens approfondis. Le diagnostic est terrible : Magdalena est atteinte d'une tumeur, si grosse désormais que seul un chirurgien américain peut espérer la sauver. Tentant le tout pour le tout, la jeune mère s'envole pour New York.
Seule contre tous
Adapté librement d'un livre d'Angelika Nachtmann (Nicht gehört - Fast zerstört, publié en 2016 en Allemagne), Tout pour ma fille met en lumière le courage exemplaire d'une mère face à une erreur médicale. Interprétée par l'émouvante RosalieThomass (Fukushima mon amour), Hanni remue ciel et terre pour sauver sa fille en même temps qu'elle livre un combat contre son passé douloureux. Entre doutes, angoisses et révolte, le réalisateur Hans Steinbichler nous fait vivre intensément chaque instant de ses difficiles batailles.
Dans la presse :
Hanni Schwaiger, une jeune mère agricultrice, vit dans en Bavière avec son mari Sepp, sa belle-mère et ses trois enfants. La santé de la petite dernière, Magdalena, 9 ans, la préoccupe : celle-ci affiche un retard de croissance, a des troubles de la vision et se plaint souvent de migraines. Autour de Hanni, tout le monde pense que la petite n'a rien. Mais la jeune femme, qui a elle-même souffert de l'incrédulité de son entourage lors d'un événement survenu dans sa jeunesse, est persuadée que Magdalena est atteinte d'une maladie grave.
Prenant pour fil rouge le combat solitaire mené par Hanni, Tout pour ma fille fait le portrait émouvant d'une mère désespérée, entièrement livrée à elle-même, dont on ne saura pas avant les vingt dernières minutes si elle voit juste ou non. Grande réussite du téléfilm, la façon juste et sensible dont est dépeinte la relation de Hanni à sa fille, au fil de scènes intimistes où l'actrice Rosalie Thomass fait des merveilles. Dommage que les (nombreux) flash-back qui font revivre à l'héroïne son passé douloureux soient un peu envahissants. — Pierre Ancery, Télérama
Le combat d'une mère pour obtenir que la maladie de sa fille soit reconnue et que l'enfant soit prise en charge, la bêtise et le mépris du corps médical de cette clinique provinciale allemande, si sûr de lui, le désaroi du père de l'enfant, l'incompréhension des frères de la fillette face à cette maladie que tous exceptée la maman se persuadent être imaginaire... et au milieu la petite Magdalena, terrassée par les migraines, physiquement épuisée par plusieurs années de déni de sa maladie (une tumeur se développe sur son hypophyse) se prépare à mourir, fragile et lasse, sans bruit. La ténacité et l’opiniâtreté de sa maman conjuguée avec la bonté d'un chirurgien américain rendront la santé, sur le fil, à l'enfant.
Document poignant, édifiant. Les acteurs sont remarquables de sobriété une véritable leçon de vie.
Vu le 14 avril 2017 (diffusion Arte TV)