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Le crime à la racine. 

Série (Suède) en quatre épisodes de 40 minute (titre original : Genombrottet), Réalisatrice : Lisa Siwe,
Scénariste : Oskar Söderlund,
Distribution : Peter Eggers (Snabba Cash) dans le rôle du policier ; Mattias Nordkvist (Deliver Me) dans le rôle du généalogiste ; Annika Hallin (Karin), Baxter Renman (Ante), Helen Al-Janabi, et Lucas Grimstedt

 

 

 

 

Le 19 octobre 2004, dans le centre-ville de Linköping (Suède), le jeune Adnan, en retard pour se rendre à l’école, fait une rencontre fatale. Alors qu'il marche seul, il croise le chemin du tueur qui, sans raison apparente, l’attaque et le poignarde brutalement. Gunilla, une passante courageuse, tente alors d’intervenir pour sauver l’enfant, mais elle sera également tuée dans cette violente agression. Un témoin clé, Karin, se trouve accidentellement à proximité de l’attaque. Cependant, contre toute attente, elle échappe miraculeusement à toute agression. Les enquêteurs disposent de plusieurs éléments : un ADN exploitable, l'arme du crime, un bonnet tâché de sang et des indications sur le physique du suspect.
Après 16 années de recherches infructueuses du coupable, l'inspecteur de police en charge de l'enquête découvre l'apport de la génétique dans la généalogie et sollicite un généalogiste pour trouver le coupable du double double homicide choquant commis 16 ans plus tôt, avant que l'affaire ne soit définitivement classée.

 Autour du film, Au fil de la presse...

Arrivée sur Netflix parmi les nouveautés films et séries du mois de janvier, « Le Crime à la racine » est devenue l’une des séries les plus regardées de la plateforme en seulement quelques heures. Et pour cause, la mini-série policière suédoise, composée de quatre épisodes, réunit l’ingrédient primordial pour séduire les abonné·es de la plateforme : une intrigue bien ficelée inspirée d’une histoire vraie.

Adapté du livre « The Breakthrough : How the genealogist solved the double murder in Linköping », écrit par Anna Bodin et Peter Sjölund, « Le Crime à la racine » porte à l’écran la collaboration entre un généalogiste et un inspecteur qui, seize ans après les faits, tentent de résoudre un double meurtre survenu en Suède, dans la ville de Linköping.
« Lorsque j'ai lu le livre “The Breakthrough”, j'ai été frappé par le fait qu'il y avait des destins humains si forts derrière cette vaste enquête sur un meurtre : des policiers qui refusent d'abandonner, des parents qui veulent des réponses et, enfin, le généalogiste qui a finalement trouvé la solution », a déclaré Peter Söderlund, le scénariste, auprès de  Netflix.

L’une des affaires criminelles les plus connues en Suède
C’est l’un des faits divers les plus connus et les plus importants en Suède. Le 19 octobre 2004, dans la ville Linköping, Mohammed Ammouri, 8 ans, est poignardé sur le chemin de l’école. Témoin de la scène, Anna-Lena Svensson, 56 ans, tente d’intervenir et est tuée à son tour. Sur place, les forces de l’ordre récoltent plusieurs preuves : des traces ADN, l’arme du crime et un bonnet ensanglanté. En vain, le coupable ne parvient pas à être identifié.

Quinze ans plus tard, grâce à de nouvelles méthodes permettant de croiser des profils ADN et des données recensées sur des sites de généalogie en ligne, la police parvient à trouver des liens de parenté avec le suspect du double homicide. Prénommé Daniel Nyqvist, il est arrêté avant d’avouer les faits.

Reconnu coupable en octobre 2020, il est condamné, en plus du versement d’importantes indemnités, à des soins psychiatriques pour une durée indéterminée. Pour justifier ses crimes, le Suédois a confié au tribunal avoir écouté les voix dans sa tête qui lui ordonnaient de tuer.

Ophélie Daguin (Elle)

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Le crime à la racine : la série Netflix est-elle inspirée d’une histoire vraie ?
Le nouveau phénomène de la plateforme fascine par son intrigue captivante. Entre fiction et réalité, le show revisite l’histoire d’un double homicide glaçant.

C’est le succès surprise de ce début d’année. Diffusé depuis le 7 janvier 2025 sur Netflix, Le crime à la racine s’est hissé en quelques heures dans le classement des programmes les plus regardés de la plateforme. En quatre épisodes, la mini-série policière suédoise retrace l’histoire d’un inspecteur et d’un généalogiste qui font équipe pour résoudre un double homicide glaçant, commis 16 ans plus tôt. Une intrigue captivante, qui semble tout droit sortie de l’imaginaire des meilleurs scénaristes d’Hollywood. Pourtant, cette dernière fait écho à un événement bien réel – et tout aussi sinistre.

Une enquête de longue haleine

En réalité, Le crime à la racine s’inspire de l’une des affaires criminelles les plus célèbres de Suède. Les créateurs ont pris certaines libertés, comme le fait de changer le nom des victimes, la découverte des corps et certaines circonstances de l’enquête, mais le scénario reprend des faits relatés dans le livre d’Anna Bodin et Peter Sjölund (The Breakthrough : How the genealogist solved the double murder in Linköping), qui retrace minutieusement le déroulé de l’investigation.
Le 19 octobre 2004, Mohammed Ammouri, 8 ans, et Anna-Lena Svensson, 56 ans, sont tués par arme blanche dans le centre-ville de Linköping. Les enquêteurs disposent de plusieurs éléments : un ADN exploitable, l’arme du crime, un bonnet tâché de sang et des indications sur le physique du suspect. Malgré toutes ces données, l’enquête patine. Le FBI est missionné, le dossier comporte plusieurs dizaines de milliers de pages, mais le tueur reste introuvable.
En 2019, de nouvelles méthodes généalogiques permettent aux enquêteurs de rapprocher des profils ADN familiaux via des bases de données en ligne telles que Gedmatch et Family Tree, et cette collaboration entre la police et le généalogiste Peter Sjölund permet de trouver un lien de parenté avec le suspect.
Daniel Nyqvist est alors identifié, et arrêté en 2020. Le vingtenaire avoue les meurtres, révélant qu’ils étaient le fruit d’un acte impulsif. Malgré certaines libertés scénaristiques, Le crime à la racine retrace donc une histoire bien réelle : celle d’une enquête qui s’étale sur plus de 15 ans, et qui trouve sa résolution grâce à des techniques innovantes.
Agathe Renac (leclaireur.fnac)

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